C’est une période passionnante dans l’industrie canadienne de l’énergie, mais aussi une période charnière. Nous devons maximiser la valeur de nos ressources énergétiques actuelles et continuer à développer de nouvelles sources à faibles émissions de carbone que les clients veulent acheter, pour aider à stimuler la croissance et pour rendre notre économie plus résiliente et diversifiée.
Le Forum sur l’énergie de la Chambre de commerce du Grand Vancouver 2020 a été un puissant deux jours de discussion, d’idées et de vision sur ce à quoi ressemblera l’avenir de l’industrie de l’énergie en Colombie-Britannique et au Canada. Bennett Jones était le commanditaire en titre de l’événement et nous nous sommes joints à des chefs de file du secteur de l’énergie du monde des affaires et du gouvernement pour discuter de ce qui façonne le secteur, de ce qu’il signifie pour le Canada et de la rapidité avec laquelle nous devons agir pour réussir.
Voici trois points clés à retenir du Forum de l’énergie 2020.
La Colombie-Britannique et le Canada abritent des entreprises de technologie de l’électricité, des batteries, du captage et du stockage du carbone (CSC) et de l’hydrogène de calibre mondial. Toutes ces technologies novatrices sont au cœur de la nouvelle économie énergétique, et le Canada est l’un des nombreux pays qui se font concurrence dans ces domaines.
Une technologie novatrice stimule le développement continu du GNL afin de tirer parti de l’abondance de gaz naturel de la Colombie-Britannique et du rôle que le GNL peut jouer dans l’électrification des économies du monde entier. Le monde a besoin d’énergie et le Canada peut approvisionner les marchés mondiaux en gaz naturel le plus propre au monde. Une grande partie de cette demande proviendra de l’Asie.
L’hydrogène est de plus en plus considéré comme un carburant vital de l’avenir et pourrait représenter 25% de toute l’énergie utilisée dans le monde d’ici 2050. Le gouvernement canadien a dévoilé sa stratégie sur l’hydrogène, tout comme l’Ontario, et le gouvernement de l’Alberta devrait le faire bientôt. Veuillez consulter notre article sur
Le secteur pétrolier et gazier et son innovation continuent d’être un élément essentiel de la croissance économique du Canada et de l’évolution de l’économie énergétique. Seamus O’Regan, ministre des Ressources naturelles du Canada, a déclaré lors du Forum sur l’énergie que « le Canada ne peut pas atteindre ses objectifs climatiques sans l’industrie pétrolière et gazière, sans nos provinces productrices de pétrole et de gaz de l’Alberta, de la Saskatchewan et de Terre-Neuve-et-Labrador. «
Les deux jours du Forum sur l’énergie, plusieurs conférenciers ont parlé de l’importance cruciale des partenariats pour l’avenir énergétique du Canada. Cela comprend des partenariats avec les communautés autochtones, les gouvernements, les fournisseurs et entre les entreprises, le tout pour faire progresser l’innovation et un secteur de l’énergie résilient, durable et responsable.
La participation des peuples autochtones aux projets de ressources comprend de plus en plus une participation au capital. D’autres investissements autochtones axés sur la stratégie devraient être faits au cours de la prochaine décennie. Cet accent est distinct de la participation et des partenariats des peuples autochtones au processus de réglementation.
Les nouveaux projets énergétiques continueront d’avoir un rôle important à jouer pour faire progresser la réconciliation avec les peuples autochtones du Canada. Les gouvernements, les collectivités autochtones, l’industrie et l’ensemble de la collectivité ont tous un rôle à jouer.
Le Canada ne trouvera que des clients qui veulent nos exportations d’énergie et qui seront en mesure d’être concurrentiels à l’échelle internationale en travaillant ensemble à l’échelle provinciale et fédérale. Les pays du monde entier s’engagementnt à être à zéro émission nette d’ici 2050 et des carburants comme l’hydrogène sont en demande. D’ici 2040, l’Alberta vise à exporter de l’hydrogène à l’échelle nationale et mondiale, et l’acheminer vers les marchés asiatiques signifie le transporter par la Colombie-Britannique.
Plusieurs panélistes au Forum sur l’énergie ont discuté de la nécessité d’améliorer la certitude réglementaire au Canada, tant pour les promoteurs de projets énergétiques que pour les investisseurs. La politique du gouvernement doit mettre l’accent sur les coûts d’opportunité pour les autres administrations et ne pas tenir le secteur de l’énergie pour acquis. C’est la seule façon d’assurer la compétitivité du Canada dans une industrie énergétique mondiale en évolution rapide.
Une plus grande certitude signifie une plus grande confiance des investisseurs. Les investisseurs devraient voir que le Canada fait visiblement preuve d’un état d’esprit d’amélioration continue lorsqu’il s’agit de notre processus réglementaire.
Pour en savoir plus sur l’avenir de l’industrie canadienne de l’énergie, la série Bennett Jones Nouvelle économie de l’énergie examine les principaux développements aux niveaux provincial et fédéral et ce qu’ils signifient pour les entreprises et les investisseurs.