Écrit par Martin Kratz, Sebastien J. Gittens and Patrick Keogh
Le1er juillet 2017, les organisations qui communiquent par voie électronique en vertu de la Loi canadienne anti-pourriel (« LCAP » ou la « Loi ») perdront le bénéfice des dispositions transitoires et deviendront assujetties à l’entrée en vigueur d’un droit privé d’action. Bien que certaines organisations canadiennes aient peut-être déjà consacré beaucoup de temps et de ressources à assurer la conformité à la Loi, toutes les organisations sont encouragées à revoir leurs programmes de conformité en tenant compte de ces deux développements.
La fin du consentement implicite
Lorsque la LCAP a été introduite, les dispositions transitoires de la Loi accordaient un délai de grâce de trois ans pour le « consentement implicite » pour certaines relations préexistantes. En bref, le consentement d’une partie recevant un message électronique commercial (« MEC ») pourrait être implicite lorsque l’expéditeur:
- avaient déjà une « relation d’affaires » ou une « relation non d’affaires » avec le bénéficiaire avant le1er juillet 2014; et
- dans le cadre de cette relation, les parties avaient communiqué par l’entremise des MEC.
Le consentement implicite s’est également appliqué pour les mises à jour et les mises à niveau de logiciels informatiques, où le programme informatique a été installé sur l’ordinateur du destinataire avant le1er juillet 2014.
Toutefois, le1er juillet 2017, un tel consentement implicite transitoire expirera et ne peut plus être invoqué pour envoyer des MEC. Par conséquent, il sera essentiel pour les organisations qui utilisent actuellement un tel consentement implicite d’obtenir un consentement explicite ou implicite supplémentaire. Le défaut de le faire peut exposer ces organisations à des pénalités importantes en vertu de la Loi, y compris, par exemple, la responsabilité potentielle en vertu du droit privé d’action alors en vigueur de la Loi.
Accueillir favorablement le droit privé d’action
Le 1er juillet 2017 marquera également l’arrivée du droit privé d’action de la LCAP. L’entrée en vigueur de ce droit privé d’action a été retardée de trois ans. Une fois en vigueur, cette disposition permettra à ceux qui reçoivent un MEC sans consentement, ou qui reçoivent un MEC qui ne se conforme pas à l’une des exigences techniques de la Loi, et qui ne sont pas autrement exemptés, d’intenter une action en justice contre l’expéditeur du message. La LCAP prévoit qu’un bénéficiaire d’un MEC fautif pourra demander une ordonnance du tribunal obligeant l’expéditeur à verser « une indemnité d’un montant égal à la perte ou au dommage réel subis ou aux dépenses encourues »; et jusqu’à 200 $ pour chaque infraction à la disposition « anti-pourriel » de la LCAP, jusqu’à un maximum de 1 000 000 $ pour chaque jour où une contravention s’est produite.
On s’attend à ce que le droit privé d’action constitue un terrain fertile pour les recours collectifs.
Préparation pour le1er juillet 2017
Avec l’expiration des consentements transitoires et l’entrée en vigueur du droit privé d’action, les organisations devraient prendre des mesures pour maintenir leur conformité à laLCAP après le 1er juillet 2017. Pour obtenir de plus amples renseignements sur l’élaboration et la mise en œuvre de programmes de conformité, ainsi qu’un guide complet sur la LCAP et son incidence sur votre organisation, veuillez consulter le site web de Bennett Jones Centre d’apprentissageanti-spam, ou communiquez avec l’un de nos spécialistes CASL.
Traduction alimentée par l’IA.
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