Il n’est pas révolutionnaire de laisser entendre que le monde est devenu de plus en plus interdépendant, par le biais du commerce et des marchés de capitaux intégrés. La rapidité avec laquelle les marchés canadiens ont été touchés par des problèmes financiers largement américains en 2008-2009, ou par des problèmes financiers grecs en 2010, démontrent avec beaucoup de clarté les interrelations dans l’économie mondiale. Mais l’interrelation entre les nations ne se limite guère aux marchés financiers. La pollution ne peut pas être arrêtée à un poste frontalier. Les produits défectueux fabriqués dans un pays sont probablement vendus dans d’autres pays. Les cartels de fixation des prix sont de plus en plus mondiaux. Les fausses déclarations dans les documents des sociétés ouvertes sont probablement faites aux actionnaires dans de nombreux pays.